discimination

  • Le diktat de l'apparence chez le comédien

    "Il y avait une actrice qui s'appelait Marylin Monroe. Elle était toujours en retard. Elle ne se souvenait jamais de son texte. C'était une emmerdeuse. Ma tante Millie est une femme charmante. Si elle ferait un film, elle serait toujours à l'heure. Elle connaitrait son texte. Elle serait adorable. Pourquoi tout le monde à Hollywood veut travailler avec Marylin Monroe et personne ne veut travailler avec ma tante Millie ? Parce que personne n'irait voir les films pour regarder ma tante Millie1." Plus que le talent de Marylin Monroe, Billy Wilder insinuait que seul le physique attractif de l'actrice et son aura incitaient le public, majoritairement masculin, à se déplacer en nombre voir ses films. Ne reste de l'actrice, qui a joué avec les plus grands - Clark Gable, Tony Curtis, Laurence Olivier, Montgomery Clift, etc -, qu'une image : celle de la plantureuse blonde sexy et naïve de "Sept ans de réflexion" qui dévoile généreusement ses jambes sur la bouche d'un métro new-yorkais. Ce physique la cantonnait dans un stéréotype de rôle et toute sa vie elle essaya de s'en affranchir, en vain.
    Existe-t-il un diktat de rôle imposé par son physique ? Et si oui, peut-on s'en affranchir ?

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