scène

  • De comédien à professeur d'art dramatique

    Un jeune comédien, avide d'apprendre et n'ayant aucun lien avec le monde du théâtre - et encore moins avec le cinéma -, peut entrer dans une école d’art dramatique. C’est la meilleure voie pour apprendre son métier, rencontrer ses pareils et au préalable intégrer un milieu qui est, de notoriété publique, fermé. Une école qui lui permettra de s'exprimer pleinement, de se dépasser sous le regard bienveillant et protecteur de personnes chargées de leur transmettre une technique de jeu : les professeurs. Ces personnes hybrides mi-comédien, mi-enseignant, ont toujours fascinés les élèves par leur "aura", leur "charisme" que par leur aptitude et leur passion à partager sur le métier. Mais qu'est-ce qui fait qu'un artiste choisisse tout d'un coup cette voie ? Ce métier n’est-il pas plutôt un succédané au métier de comédien ?

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  • Représentations du "Malentendu" d'Albert Camus - 17 et 24 juin 2024

    Le 17 et 24 juin 2024, les élèves de 2ème année, présenteront la pièce de théâtre d'Albert Camus : Le Malentendu.

     

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  • L'imprévu en scène

    Un soir de représentation à la Comédie Française, alors que la pièce se déroulait, un acteur devint soudain muet. Un instant de flottement presqu'imperceptible, un arrêt, un temps suspendu qui ne dura pas même une minute mais je me souviens de ce léger frémissement qui parcourut la salle : l'acteur venait d'oublier sa réplique ! Cette expérience n'est pas rare au théâtre où l'acteur, face à l'imprévu, semble plus tout à fait maître de la situation.
    La question est de savoir pour quelle raison l'imprévu en scène est-il autant redouté par l'acteur ? Qu'est-ce qui se joue à ce moment-là ? Et comment l'acteur doit-il réagir ?

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  • Le diktat de l'apparence chez le comédien

    "Il y avait une actrice qui s'appelait Marylin Monroe. Elle était toujours en retard. Elle ne se souvenait jamais de son texte. C'était une emmerdeuse. Ma tante Millie est une femme charmante. Si elle ferait un film, elle serait toujours à l'heure. Elle connaitrait son texte. Elle serait adorable. Pourquoi tout le monde à Hollywood veut travailler avec Marylin Monroe et personne ne veut travailler avec ma tante Millie ? Parce que personne n'irait voir les films pour regarder ma tante Millie1." Plus que le talent de Marylin Monroe, Billy Wilder insinuait que seul le physique attractif de l'actrice et son aura incitaient le public, majoritairement masculin, à se déplacer en nombre voir ses films. Ne reste de l'actrice, qui a joué avec les plus grands - Clark Gable, Tony Curtis, Laurence Olivier, Montgomery Clift, etc -, qu'une image : celle de la plantureuse blonde sexy et naïve de "Sept ans de réflexion" qui dévoile généreusement ses jambes sur la bouche d'un métro new-yorkais. Ce physique la cantonnait dans un stéréotype de rôle et toute sa vie elle essaya de s'en affranchir, en vain.
    Existe-t-il un diktat de rôle imposé par son physique ? Et si oui, peut-on s'en affranchir ?

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  • Deux conditions essentielles pour être LIBRE en scène

    Il y a quelques années j'ai assisté à une représentation théâtrale qui m'a subjugué, non seulement par la qualité de la mise en scène mais aussi par l'interprétation d'une actrice. Son jeu était en tout point mémorable, tout en nuance. L'actrice ne montrait rien, ne forçait rien. Elle était là, simplement présente, menant pas à pas son héroïne vers son destin funeste. Et le public plongeait avec elle.
    Cette expérience a changé radicalement ma façon de voir le jeu en scène. Je compris qu'une interprétation subtile et sincère était plus riche que tous les jeux théâtraux que j'avais connu jusque-là. Je m'efforçais alors de comprendre ce qui rendait la chose si fascinante et atteindre à cet état d'apparente liberté en scène.
    Deux principes de base sont essentiels pour "vivre" en scène : la relaxation et l'imagination.

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